SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
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L'INCOMPARABLE
SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI

Maud Garnier : de Gazelle à organisatrice

Difficile de résumer son parcours, elle qui a déjà eu mille et une vies. Miss Pays de la Loire, participante de l’émission de téléréalité Koh-Lanta, chargée d’événementiel à Hong Kong pour les JO de 2008… Finalement, Maud a toujours eu l’habitude de sortir de sa zone de confort. Rencontre avec une aventurière au grand cœur :

7 participations au rallye

Elle n’a que 26 ans quand elle participe à son premier Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc en 2003. « Je connaissais le rallye, j’en avais entendu parler et ça me donnait envie. Avec Amel Fatnassi, avec qui j’avais participé à Koh-Lanta en 2002, on nous a appelées pour former un duo de femmes aventurières et représenter la marque Nissan/Yahoo. C’est comme cela que tout a commencé et en même temps, on défendait l’association Enfance et Partage. » Maud se souvient très bien de cette première fois où elle est arrivée très détendue parmi les 65 équipages de l’époque : « Après avoir fait Koh-Lanta, sans manger, à dormir dans la forêt, on se disait qu’on allait forcément avoir plus de confort. Mais c’était sans compter sur la navigation. Il faut dire qu’on n’était pas très douées, on a réellement pris conscience de la difficulté de l’épreuve une fois dans le désert. On ne trouvait pas beaucoup de balises, on était fatiguées, c’était très dur mais à la fois génial, on se connaissait toutes entre Gazelles… »

Des souvenirs mémorables

Quinze ans après sa première participation, l’ancienne Gazelle se souvient avec nostalgie de tous ces moments dans le désert. De 2003 à 2006, elle réitère l’expérience puis de 2013 à 2015, notamment avec Laëtitia Bléger, miss France 2004. « J’ai appris au fur et à mesure de mes participations. J’ai appris de mes erreurs et à faire de mieux en mieux parce que je me suis littéralement prise au jeu. Ces aventures toutes les deux me manquent : le fait que tes pires galèrent deviennent tes meilleurs souvenirs. Ca a un côté un peu masochiste en vrai. » Avec Laëtitia, les rôles sont équilibrés et les femmes sont très complémentaires : Maud est navigatrice et Laëtitia à la conduite, sauf dans certains cas extrêmes. « Il y a eu une tempête de sables une année mais on ne voulait pas s’arrêter pour ne pas perdre de temps. Alors qu’on n’avait pas de visibilité à 3 mètres de la voiture, je conduisais et Laëtitia a fait 20 bornes à pied avec son masque de ski devant la voiture pour avancer et tracer les caps. On a eu de gros moments de doute mais on se faisait confiance et je me souviendrais toujours de cette émotion quand on a vu la balise qu’on cherchait, on en a pleuré, c’était éprouvant mais tellement chouette. C’est surréaliste quand on y pense, on donnait tout juste pour aller chercher un drapeau au milieu de nulle part

Un rôle de transmission depuis 2015

Aujourd’hui, à 41 ans, Maud a mis les rallyes de côté. Après avoir longtemps travaillé dans l’événementiel pour différentes structures sportives (Jeux Olympiques, Roland-Garros), Dominique Serra, la fondatrice et directrice de l’événement et Marina Vrillacq, responsable équipages, lui proposent de rejoindre l’équipe. « Le fait que je sois une ancienne Gazelle et que je sois du métier rassemblait les pièces du puzzle. En trois semaines, j’ai changé de vie, j’ai déménagé de Paris pour venir à Avignon. J’avais déjà conscience de toute l’organisation et de la mise en place de ce type d’événement donc ce n’est pas complexe pour moi, je peux répondre à toutes les questions des Gazelles, je suis passée par là. »

Maud forme aussi les équipages à la navigation en accompagnement de Jean Brossard, Valérie Serra-Maudet et Serge Barbieux. Cette journée et demie d’apprentissage est obligatoire pour toutes les Gazelles. «Là je suis vraiment dans le partage et la transmission.». Comme Maud a un caractère bien trempé et qu’elle aime entreprendre, elle est aussi devenue chef de projet du Gazelles and Men Rally, l’édition en binôme hommes ou mixte du Rallye Aïcha des Gazelles, lancée en novembre dernier. « Pour moi, c’est génial, il y a eu 28 équipages en tout, tout le monde se connaissait et les hommes ont très bien compris le concept de ce rallye. » Un message à faire passer aux Gazelles de cette 28ème édition ? « Communiquez entre vous, vivez votre aventure comme vous le voulez, soyez libres, fixez-vous les mêmes objectifs et faites-vous confiance. » Et peut-être un jour, Maud reviendra-elle sur la route du désert en tant que participante…

2018-12-06T09:49:00+01:00

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