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RALLYE AÏCHA DES GAZELLES DU MAROC 2018
Nous attendions le 144 (Laurene VOILLEQUIN / Laure AVELINE - Adhome Services), 143 (Leila MASSON / Monica OBERLE - Programme Alimentaire Mondial) et le 166 (Stephanie PIERI-CHESNAIS / Isabelle AVIS - TRANSAVIA) : ils sont en ce moment moment sur la ligne d’arrivée et n’ont pas encore rendu ni leur feuille de bord ni leurs appareils de tracking… Mais une coupe de champagne Tsarine les attend déjà !
A partir de la sortie des dunes, jusqu’au bivouac, le trajet ne présente aucune difficulté ni de navigation, ni de franchissement. De nombreuses pistes mènent au bivouac.
C’est en ces termes que le 178 (Marie GUARINO / Giliane STORRER - MERSE-TRANSAC) son sentiment à l’arrivée, devant le bureau du classement. “On est contentes d’avoir terminé mais ca fait trop bizarre de se dire que c’est la dernière fois qu’on rend notre feuille de bord. On est fières d’avoir validé toutes les balises du rallye, au début on n’étaient pas parties pour ca mais on s’est prises au jeu parce qu’on est plutôt des compétitrices”.
D’ores et déjà, on a une idée du trio de tête mais on ne dira rien : faites vos pronostics !
… et de klaxons de Gazelles : ca sent la fin de Rallye. Bon nombre d’équipages franchissent la ligne d’arrivée, devant les photographes et les cameramen : pleurs, rires, émotion, bras levés en signe de triomphe : elles sont toutes fières de leurs exploits. Y parvenir, c’est déjà une victoire sur soi-même.
Arrivée au CP 6 hier pour recharger ses batteries et voulait repartir en arrière pour valider sa 5ème. Mais petites galères pour rejoindre le CP 6, il a pelleté , joyeusement, de nuit. Aujourd’hui, il franchit la ligne d’arrivée avec une immense fierté. On lui dit bravo parce qu’il a fait un beau parcours.
“On en a encore sous le pied, en terme de résistance physique mais là, on lâche tout, sur la ligne d’arrivée. On était tellement concentrées, plus les hauts et les bas quand on réussit ou quand on se plante… On peut récupérer, physiquement, mais émotionnellement, c’est impossible. Il y a une pression, un rythme interne auquel personne n’échappe. “.
C’est aussi ce que ressent le 111 (Catherine OSTERMANN / Sylvie ESPINASSON - Carbel Hydrocurage - Gravier TP) : On n’avait jamais fait de navigation, ni conduit de 4×4 avant. C’est intense, très dur, on n’imaginais pas que cela le serait autant. Arriver au bout, c’est ce qui nous fières : on s’est vraiment dépassées. On a profité de tout, on a formé aussi une super équipe, aussi. Je crois que cela nous donnera confiance pour la suite : quand on a fait ça, ca veut dire qu’on est capables de vivre n’importe quelle aventure”
le 215 (Christine BOUVEROT-REYMOND / Emma GALPIN - Allians Taxi). D’autres équipages sont rentrés mais pas avec le plein de balises. Bravo, donc à ce tandem, première participation.
Les plus en arrière de la course se situent encore en 7X tel le 241 (Juliette GERPHAGNON / Marjorine REYDELLET - SMEF AZUR) qui prend son temps. A peine plus avancé, alors qu’il fait très, très chaud, le 193 (Marie Guillet Wohnlich / Amanda IRELAND - Mécène privé) et le 245 (Myriam FILALI-MAIN / KARIMA LAAROUSSI - MOUHYI - SIKA) . parviennent en 8X. Le sable est comme de la semoule mais ils progressent, envers et contre tout. C’est aussi le cas du 102 (Elodie SERVIN / Claudia MARTIN) , du 129 (Sara BENAZOUZ / Sara EL AZZAOUI - Al Ajial Holding) ou encore du 187 (Jennifer KALKA / Jessica AUBERT - VULPES ZERDA) . Le 243 (Schanel Bakkouche / Pauline DUCRUET) y est aussi et à regarder sa trace, à part l’arrivée à la balise 4, hier, où il a un peu cafouillé, il a effectué un parcours propre, entre sécurité et prise de risque. Ouf ! L’honneur du Rocher est sauf !
À la balise 4ABC, les gazelles qui n ont pas choisi le parcours X qui court au cœur des dunes n échappent pas au sable. Elles devront traverser le bord de chegaga direction nord ouest pour valider leurs balises 5. Mais avant, dégonflage des pneus pour éviter trop de tankages. Le 112 (Laura GADI / Ida LONCAR) ou le 190 (Virginie GABRIEL / Anne-Sophie ANDREAS - STDT ; FFdem) ont choisi cette voie et espèrent parvenir à la 5 avant la nuit.
Le 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication) en tête du classement et dont le pont arrière l’a lâché ce matin est toujours immobilisé. Le mécanicien essaie au moins de lui permettre de repartir en deux roues motrices mais le temps passe. Cela va devenir compliqué de valider toutes les balises du jour.
Cela donne une 162 (Nathalie Chassot / Marie-Pascale Quirin - Formule 4 Garage Team) bien embêtée. Normal en cette fin de rallye. Ils ont été sollicités sur tous types de terrain. En tous cas, 200 points de pénalités. Il y a eu jusqu ici 6 interventions mécaniques. Et la journée n est pas terminée.
Cette fois, c’est le 177 (Valérie KELLER / Virginie SIRAUD - AC-Environnement Diagnostic Immobilier) pour un problème de relais à rebrancher, un problème déjà survenu il y a 2 jours. Il devrait repartir rapidement mais lesté de 200 points. Dure loi de la course.
Le 312 (Laetitia GIRAUD / Sarah SOURBIER - FRUIT4FIT), premier au classement des SUV a appelé pour une assistance mécanique, le changement de son amortisseur droit. C’est la petite Zoé qui va être contente !
L’assistance méca est en train de travailler sur le pont arrière du 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication), afin de lui permettre de poursuivre en 2 roues motrices. « Les dunes de chegaga, on peut les faire, pas besoin d être en 4 roues motrices. Mais les 200 points de pénalités, ça on ne peut rien faire pour rattraper. Mais on veut terminer l’étape »
Le 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication) ne peut pas poursuivre en 2 roues motrices. Un problème de transmission de pont.
Décidément, cette matinée se charge de faire le tri dans les équipages : le 310 (Sandrine MARTIAL / Isabelle FAUST - Les tourtons du Champsaur et Classic All Blacks) a aussi un problème mécanique. Même tarif que le 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication), mais les enjeux sont nettement moindres : le 107 était premier au classement général des 4×4. Le 310 était en bas de tableau chez les SUV.
Ils n’ont pas pointé leur première balise avant 10 h. Donc ils sont raccompagnés au bivouac par l’assistance méca.
Le 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication), premier au classement général, bien placé pour remporter le rallye vient de faire appel à l’ assistance mécanique. Ç’en est fini pour le podium sauf à ce que les autres doivent faire aussi appel à l’assistance. Suspens…
Comme le 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama), l’équipage 202 (Jeanette JAMES / Emmanuelle TARQUINI DOS SANTOS - Bumper Off Road Jeep), favori, à dû revoir sa stratégie tout au cap, hier après-midi, à cause d un triangle cassé. Il a dû suivre la piste, mais aujourd’hui, après réparation, il compte bien récupérer les pénalités occasionnées par la fatigue des véhicules. « C’est le jeu d’aller le plus possible au cap, non ?! »
4ème et dernier bivouac pour les #Gazelles2018 : Foum Zguid. Et ce sera un bivouac de prestige : arrivée de l’ultime étape et soirée festive, entre gazelles, au milieu des étoiles, sur le thème de Star Wars !
En attendant, et cela devient un rituel, les équipes s’activent pour déménager. De nouveau, le fil d’actualités sera limité… Patience !
Normal, c est un peu tôt. Mais la seconde marathon ne fait que commencer.
L’équipage a choisi le cap pour franchir le cordon de dunettes plutôt que de le contourner au sud ou au nord. Résultat : les pelles sont de sortie. On gonfle, on dégonfle les pneus. Un peu chafouin, ce matin, le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré), d’autant que sa pilote Jazmin Grimaldi a été un peu malade cette nuit. Petite forme, donc, mais détermination intacte.
C’est le cas du 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse), première au classement, du 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) aussi, troisième pour cause de pénalités relatives à la perte de leur feuille de bord lors d’une précédente étape. Le passage sableux pour rejoindre la première balise a occasionné quelques tankages : le 500 (Elisabeth ROUX / Alexandra ROZLOZNY - ALTIMA PAR MAIF) tracté par le 187 (Jennifer KALKA / Jessica AUBERT - VULPES ZERDA), le 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France), idem, detankée par le 186 (Maeva Myriam PONET / Laura SENE - GUADELOUPE LA 1ERE). Le 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse), lui prend son élan : ça passe.
Ce matin à 6 h, c était la dernière fois que les équipages franchissaient la ligne, entre l’allée de winflags. Avec un sentiment mitigé : la fatigue ne la fait pas regretter, mais l’appel des grandes étendues et du désert, un peu. Prochaine ligne de départ mais hors compétition : la plage d’Essaouira.
L’équipage 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama) est en panne d’alternateur ! Ceci explique les problèmes de tracking récurrents depuis l’étape 1.
L’alerte a été annulé suite à l’aide de l’équipage 219 (Veronique BEAUDOUX / Carole MINIER - CLEAN 86 et JURICA). Il reste à l’équipage 2 CP à pointer. Ceux-ci ferment à 21h00 et 21h30… Affaire à suivre !
Le 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves) progresse à vive allure et réalise, pour le moment, un sans faute. Impressionnant !
L’équipage 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama) vient de déclencher une alerte mécanique. L’équipe d’intervention est en route. A suivre…
Sa remontée dans le classement général n’est pas montée aux deux têtes des frangines du 208 (Brigitte SOBANSKI-JOYEUX / Patricia CAPDEVIELLE - SOPRA STERIA AEROLINE). « On va faire bien, mais si on doit scier des branches d’arbres pour aménager des passages au cap, ça ne va pas le faire »
Son parcours ce matin était conforme à sa stratégie habituelle : prudence est mère de sûreté. Donc le cap, quand on peut. Le détour, quand la mécanique peut souffrir.
A 14 h 45, l’équipage 220 (Delphine Bichoffe / Christine Hunka - BFGoodrich) déjeune en évaluant le relief derrière lequel se planque leur 5ème balise. Il est sur leur cap. Et infranchissable. Il y aura donc un déport de cap pour contourner. Parce que ce qui ne se monte pas ne se descend pas ?
C’est Jazmin Grimaldi, allongée dans la poussière et reluquant son pneu avant droit, juste après la balise 2. “Aux Gazelles, il faut apprendre très vite, donc pas de problèmes. Et puis elle a déjà changé un pneu sur une Jeep dans l’Utah. Plus sympa que sur le périph’, non ?
Le 125 (Dominique CREPIN. GUERIN / Beatrice Mennessier - SA WARLUZEL) s’en balance un peu, là, sur la piste. Il aimerait mieux savoir où se trouve sa balise. Une erreur de navigation lui a coûté plus de 20 km et ca n’est pas qu’il n’est pas concerné par la performance, c’est plutôt que son souci du moment, c’est d’éviter de sécher une journée en jardinant comme un dément.
Le 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) et le 502 (Mélanie MOR / Delphine MIQUEL - ENEDIS) deux ont dû partir plus tard que les autres véhicules électriques de leur catégorie : à 7h, ils n’avaient que 80 % de charge. Un peu court pour une marathon, sachant que leur prochaine charge n’aura lieu que demain.
Ce soir, l’on est certain que 7 équipages resteront dormir là où elles ont dû s’arrêter, pour reprendre leur navigation au lever du jour. Parmi eux, le 155 (Isabelle DECOU / Cendrine GABORIN - GROUPE ESCI Cabling & Networks Services) , le 195 (Ghislaine GILLARD / Solen DE LA MOTTE - Bénéat Chauvel Immobilier) , le 194 (Celine LEROUX / Maud RAGON - NANT'ESCAPE) , le 134 (Nadia LARBI / Isabelle ROUSSEAU) , le 143 (Leila MASSON / Monica OBERLE - Programme Alimentaire Mondial) , le 179 (Azizan POGET BELAIDI / Azucena CROLLA - Masson &Cie SA) , le 189 (Josiane ARENALES / Lyne MOREAU) . 3 vont peut-être pouvoir rallier la base : le 100 (Carole GAUTRON / Myriam MECHRAOUI - EXOTEC Dentaire) sur un plateau, le 129 (Sara BENAZOUZ / Sara EL AZZAOUI - Al Ajial Holding) , le 133 (Julie Oudina Blaise / Meredith Grosset - Normandie Chauffage) .
Plus proche de la 7ème balise, il se pose aussi pour bivouaquer tranquillement et reprendre sa navigation au jour.
La favorite Carole Montillet 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama) a commis autour de 19 h une grosse boulette. En ratant une piste, elle prend au moins 4 km de pénalités entre la 8ème balise et le bivouac. Les limites de la navigation de nuit.
64 équipages ont franchi la ligne d’arrivée. Pour ne pas changer, depuis le début du Rallye, avec de forts vents de sables. Parmi eux, tous les crossover à l’exception du 313 (Solen KERLEROUX / Carine POISSON - RUN FUN / MTECH) , tous les véhicules électriques sauf le 313 (Solen KERLEROUX / Carine POISSON - RUN FUN / MTECH) , et parmi les 4×4, citons le 164 (Grazia BLASCO / Evelyne COELHO - TRANSAVIA) , ou le 227 (Anne BATTINI / Myriam BOUKORRAS). Aucun des équipages du top five des Premières participations et du challenge expertes n’est encore rentré, preuve qu’ils s’appliquent au maximum. Pour le moment, aucune demande d’assistance mécanique ne les concerne.
16ème au classement général provisoire des 1ères participations, l’équipage de dentistes verra peut-être aussi ses espoirs de remonter encore dans le classement. Le problème, le moyeux complet avant-droit et le support de moyeux. Non tractable, le véhicule va être rapatrié sur un plateau. Hors-classement.
Et c’est peu. Le 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves) qui a galéré aujourd’hui avec les injecteurs de Valérie n’est pas en forme. Fatigue et frustration immense. Leurs espoirs de rester sur le podium se sont écroulés, avec les deux assistances mécaniques de la journée.
Du moins au PC course et sur le terrain pour l’assistance mécanique. Jusqu’à maintenant, 6 interventions mécaniques dont 2 pour le 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves) . Dernière en date, le 100 (Carole GAUTRON / Myriam MECHRAOUI - EXOTEC Dentaire) sur la rotule, au sens mécanique du terme, avec le triangle cassé. Réparation de fortune effectuée avec des sangles pour permettre son retour au bivouac.
Impossible de toutes les dénombrer, mais la plus grande partie des Gazelles se trouve entre les CP 6 et 7, hormis, bien sûr la catégroie électrique dont certaines sont déjà rentrées, comme le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) et le 500 (Elisabeth ROUX / Alexandra ROZLOZNY - ALTIMA PAR MAIF).
En catégorie 4×4, le 144 (Laurene VOILLEQUIN / Laure AVELINE - Adhome Services) et le 154 (Geraldine VIGIER / Christelle BOUILLO LELIEVRE - Le Routioutiou) ne sont plus qu’à quelques km de la balise 8
Elles accusent le coup, arrivées au bivouac. Coincées dans une cuvette, dans les dunes, auprès de la troisième balise, Sophie et Stéphanie reviennent de passer 28 heures dans les dunes. Leur Isuzu Dmax avait eu hier un problème de boîte de vitesse et/ou de transfert. Impossible de sortir en 2 roues motrices. L’assistance qui devait gérer d’autres évacuation n’a pas pu la sortir avant la nuit. ” On était super contentes, on assurait bien jusqu’à la balise 3, on est dégoûtées”, raconte Stéphanie. “A 17 h, on a compris que l’assistance ne pourrait plus venir. On s’est résignées à passer la nuit dans les dunes, mais on n’a à peine dormi” poursuit-elle. “Ce matin, c’était très long. Et puis,m…. elle roule, on la ramène”, enchaîne Sophie qui a l’évocation de la déception des sponsors, fond en larmes. 19ème l’an dernier au classement général, elles pourront reprendre la course demain, mais hors-classement. L’essentiel, c’est d’arriver à Essaouira, désormais.
Pour la 3ème fois de la journée, l’équipage qui jouait vraiment le jeu, allant jusqu’à porter ses motos dans les terrains trop caillasseux pour économiser ses pneus n’a pas de chance : encore un problème d’injecteurs, à la balise 4BEF. Une équipe est sur place.
La majorité des équipages des parcours ABCDE sont entre les balises 5 et 6.
Les crossovers se trouvent autour de la balise 4
Enfin, chez les électriques, le 500 (Elisabeth ROUX / Alexandra ROZLOZNY - ALTIMA PAR MAIF) cherche encore son CP 2 et ca n’est pas gagné-gagné. Le 504 est en tête du parcours, sur la piste qui la ramène au bivouac tandis que sa challenger, le 303 a effectué un superbe parcours jusqu’à maintenant mais jardine environ 1 km depuis la 4ème balise.
Pour le moment, la course est éparpillée. Les premiers ont passé les CP 6, les plus à l’arrière sont autour des balises 3.
Un jour avec (hier), un jour sans (aujourd’hui). Après de très belles performances, depuis le début du rallye, le 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves) joue de malchance : deux assistances mécaniques avec les pénalités qui vont avec : d’abord un injecteur bouché par le sable. La cause de la seconde est en cours d’analyse.
Il se situe entre les balises 4 et 5 pour les 4×4. Chez les véhicules électriques, le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) vient de passer sa 3ème balise. Comme prévu et expliqué précédemment, il a été contraint de rebrousser chemin pour rattraper la piste. Le 502 (Mélanie MOR / Delphine MIQUEL - ENEDIS) s’apprête à faire la même erreur d’évaluation. En fait, des passes existent, mais très peu visibles sur les cartes, plus au nord-ouest. Le 503, première au classement général provisoire joue la sécurité : la piste.
L’équipage franco-japonais qui s’était posé sur le toit hier à 16h45 repart à l’instant. Stéphanie, sa co-pilote a passé la nuit dans la tente médicale pour évacuer son petit stress post-traumatique. Le Toyota FJ Cruiser ressemble un peu à une canette écrasée mais les mécanos ont remplacé le pare-brise, vérifié toute la mécanique et redressé de la tôle ici ou là. ” Ce qui s’est passé hier m’a marquée mais je n’ai pas peur de repartir aujourd’hui. De toutes façons, on est hors-classement, alors on va faire de notre mieux mais on ne va certainement pas se mettre la pression” raconte Stéphanie.
Plutôt que d’aller vers la facilité soit la piste à l’est de la balise 2 qui permet de rallier la 3ème balise (environ 2,6 km de kilomètres en plus), l’équipage a choisi un trajet au cap. Le hic : la passe qu’il espère à travers le tizi n’fguidou est impraticable, même en 4×4. Il leur faudra certainement rebrousser-chemin et se résoudre à rouler sur la piste.
Certains équipages avancent rapidement comme le 159 (Céline VOIDE / Gaëlle DUMAUSE - Champagne Tsarine) sur le parcours C, qui se trouve à proximité de sa 4ème balise.
Le bouton dédié à la marche arrière ne fonctionne plus. Pas d’assistance mécanique. Il fera tout en marche avant, ce qui après tout, est encore la meilleure façon de progresser le long du parcours, les nécessités de se garer en créneau étant rares dans le coin.
Il valait mieux tabler sur la lecture des cartes : le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) s’est rendu compte de son erreur de carré : bilan 30 km en début d’étape, c’est beaucoup. Mais quand on ne vise pas le classement, ca peut s’assumer.Mais le 177 (Valérie KELLER / Virginie SIRAUD - AC-Environnement Diagnostic Immobilier) pourrait l’avoir beaucoup plus mauvaise, il était 39ème au classement général provisoire hier : or, il vient de rater dans les grandes largeurs sa 2ème balise : tarif des kilomètres inutiles : une trentaine.
L’équipage québécois avait dû dormir dans l’oued Rheiris hier soir, l’organisation lui ayant conseillé d’arrêter les frais pour se reposer. Il a de la jasette, ce matin, pour raconter son aventure. C’est bien beau d’avoir chauffé le char jusqu’à la maudite balise 4. Mais il a perdu du temps, il a niaisé avec la puck, vous voyez ? Plutôt que de se faire confiance, il a hésité 2 heures avant de rejoindre cette fameuse balise ce qui a engendré du retard, le fait d’avoir raté les 3 autres balises. Pas le temps de tirer une bûche pour poursuivre la jasette : il faut reprendre la ligne de départ pour l’étape du jour, moins bien classée au général, forcément, faute de balises et de km supplémentaires effectués ce matin. Criss de calice de tabarnak !
Le ciel se couvre, un vent d’est se lève, soulevant de la poussière de sable : ca promet d’être coton, avec une visibilité réduite.
Son Defender 110 tousse, ce matin. Perte de traction sur le trajet jusqu’à la balise 1 : là, il ne démarre plus et sa pilote est au bord des larmes. L’assistance mécanique n’est pas très optimiste : ce modèle est bourré d’électronique ce qui rend difficile le diagnostic.
Tout ceux qui étaient restés dans le couloir central des dunes sortent par l’est : c’est beaucoup moins difficile. Cela demandera de contourner le sud de l’erg pour tracer ensuite à l’ouest en direction du bivouac ce qui coûtera en kilomètres mais ce sera beaucoup plus rapide et surtout plus facile que de se lancer dans un itinéraire transversal des dunes. Parmi eux, le 101 (Katia PERROTIN ENCISO / Roselyne NIVOIS - BVI - Bourgogne véhicules industriels IVECO) , le 190 (Virginie GABRIEL / Anne-Sophie ANDREAS - STDT ; FFdem) , le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE)
L’équipage roule bien, il sort de la piste au bon moment pour optimiser sa trajectoire. Pas de pot : ca n’est pas le bon cap.
Ca commence fort pour la 158, 70 ème au classement des premières participations : il a posé sa première balise dans le mauvais carré et il est parti pour grenouiller un bon bout de temps. De bon matin, c’est moche.
Les concurrentes qui n’étaient pas restées coincées dans les dunes sont en route pour leur CP 1 à bonne allure, le long d’une bonne piste.
12 équipages dormiront dans les dunes ainsi que 4 équipes d’assistances réparties dans leur périmètre. le 214 (Sophie RENNEQUIN / Liliane PISCAGLIA - CHATEAU D'AX) le 101 (Katia PERROTIN ENCISO / Roselyne NIVOIS - BVI - Bourgogne véhicules industriels IVECO) , le 180 (Dominique PARE / Christine PLOURDE - Club de golf de Montréal) , le 206 (Jennifer Royer / Elodie Campoy - MERCI à notre Famille) , le 119 (Fanny VILLEMIN / Muriel Cattaneo) le 176 (Françoise BRENCKMANN / Oriane BRENCKMANN - Leduc) , le 142 (Amélie CRIMETZ ZORDAN / Stephanie MARTINEU - AATHEX) , le 196 (Isabel Maria GUILHERME DA LUZ / Florence PHILIP - CABINET PHILIP Expertise automobile) , 190 (Virginie GABRIEL / Anne-Sophie ANDREAS - STDT ; FFdem) , le 203 (CHEN YUN ZI / Sophie NAYLOR - AMC Travel) , le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE) , le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE)
Le 162 (Nathalie Chassot / Marie-Pascale Quirin - Formule 4 Garage Team) progresse difficilement dans l’oued Rheiris. Une punition, en fin de journée. Le PC course lui conseille vivement de se poser, de sortir la tente avant de se retrouver dans une vraie galère. Tout est donc OK.
Pour l’avoir expérimenté, c’est un moment magique. Mais bon…Notre boite de transfert n’était pas en rideau, ce qui est le cas de l’équipage 229 (Sophie LIOUST BARDY / Stéphanie GOURLOO) , 140ème au classement général provisoire et nous n’avions pas séché là-haut depuis onze heure du matin, ce qui change un peu la perspective ! Quoi qu’il en soit, Sophie, Stéphanie et leur Isuzu ne pourront pas être sortis des dunes avant demain. En attendant, que faire d’autres, sinon profiter de ce qui, est somme toute, un privilège. Une équipe d’assistance veille sur elles.
On a compté nos petites Gazelles éparpillées dans les dunes et il en reste tout de même 34, principalement, on s’en doute, des premières participations qui, au vu de l’heure, ont dû ramasser du sable à la pelle : le 143 (Leila MASSON / Monica OBERLE - Programme Alimentaire Mondial) le 144 (Laurene VOILLEQUIN / Laure AVELINE - Adhome Services) le 159 (Céline VOIDE / Gaëlle DUMAUSE - Champagne Tsarine) , le 120 (Anne-Sophie MEVELLEC / Sophie ROLLAND) , le 132 (Margot LAMBERT / Aurélie CRAVALLEE - Wonderbox) , le 167 (Emmanuelle HONORE / Gaëlle GALLIMARD - SNCF) . Ca leur fera les bras et surtout un bon paquet de souvenirs inoubliables.
62 équipages vont désormais relever un autre défi de taille : se trouver une douche libre.
Une vingtaine est à l’approche du bivouac.
L’équipage 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) affiche une mine sombre à son retour au bivouac. Il a perdu sa feuille de pointage dans la journée et vient de prendre 80 points de pénalités. Mais pourquoi puisque leur Unik permet d’attester qu’il a validé toutes ses balises ? Parce que. C’est le règlement. Et on ne plaisante pas avec. En même temps, il perd des points précieux mais il a encore tout le temps de rattraper son retard d’ici Essaouira, s’il continue sur la même bonne navigation.
De manière volontaire (prudence voire ras le bol) ou involontaire (ennuis mécaniques), 17 équipages sont rentrés au bercail : le 109 (Estelle CONTAMIN / Audrey MARQUES - EOZ) , le 112 (Laura GADI / Ida LONCAR) , le 26 (Amélie DELACHESNAIS / Emilie CAZAL) , le 121 (Hanane AMRAOUI / Farah AMRAOUI) le 141 (Collette LAPOINTE / Alexandrine BARBEAU-MATHIEU - Le Fabuleux) , le 147 (Nathalie KOCH / Pascale DALCANTARAT - GROUPEMENT DES MOUSQUETAIRES) le 155 (Isabelle DECOU / Cendrine GABORIN - GROUPE ESCI Cabling & Networks Services) le 181 (Mathilde ANTOINE THANNER / Stéphanie MARSEAUT - Arnold Kontz Group) le 216 (Dounia AIT OUFFELLA / Caroline AROUS - Transports HM) ou encore le 312 (Laetitia GIRAUD / Sarah SOURBIER - FRUIT4FIT)
Le 229 (Sophie LIOUST BARDY / Stéphanie GOURLOO) , le 24 (Peggy OLIVA / Isabelle SIBI - SSV RACING) le 188 (Aurelie BENARD / Emilie THOMAS - CREDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE) et le 207 (Stéphanie GUERRY / Kaori ISHIBASHI - GBG Assurances) sont les seuls équipages en cours d’intervention mécanique. Certains pourront repartir après réparation. Mais pour le Toyota Cruiser, cela risque d’être compliqué.
Evidemment, sans 4 roues motrices et en voiture électriques, les dunes, c’est une perspective aussi lointaine que la lune. Mais le parcours a leur a permis de les longer sur leur face ouest avant de les emmener faire une boucle non loin du nouveau bivouac. Déroulement homogène : tous les équipages sont entre les balises 5 et 6.
et fou de joie : Emilie avait fait les dunes avec sa mère il y a deux ans et l’expérience avait été un peu traumatisante. Cette fois, victoire : elle a récolté toutes ses balises et rentre au bivouac, les bras levés comme une championne.
Et pour cause…un cardan cassé. Heureusement, l’assistance mécanique a le bon modèle en stock et répare sur place.
Ca, c’est l’appréciation du 310 (Sandrine MARTIAL / Isabelle FAUST - Les tourtons du Champsaur et Classic All Blacks) . Chafouin, à 15 h, de retour au nouveau bivouac. Jusqu’à la première balise, tout allait bien. A part une nuit moyenne. C’est à la deuxième, que ça s’est gâté. Une deuxième balise sur laquelle l’équipage ne mettra jamais la main et ca n’est pas faute d’avoir essayé. Jardinage intensif pendant 4 heures, tout de même. Le plus rageant : il a tournicoté autour mais elle était dans un autre repli de relief que celui dans lequel l’équipage s’était engagé.La goutte d’eau du jour : un pot d’échappement qui commençait à vouloir se faire la valise. Du coup, retour au bivouac.
La plupart des équipages ayant opté pour le parcours X se trouvent aux alentours de la balise 5.
Depuis le départ des Gazelles, on dénombre 13 assistances mécaniques aux abords des dunes ou dedans. 12 d’entre elles ont été clôturées, seule celle concernant le 23 (Valerie WANNEZ / Emmanuelle GIRAUD BUSSAT - EBV FRANCE) est encore en cours. Parmi les éclopées de la matinées, le 102 (Elodie SERVIN / Claudia MARTIN) avec un problème de carter, le 109 (Estelle CONTAMIN / Audrey MARQUES - EOZ) avec une avarie au pont arrière, le 243 (Schanel Bakkouche / Pauline DUCRUET) que nous avions évoqué ce matin, ou encore le 137 (Manuelle GAUTHIER / Sophie SOLON BREUSSE - NOUGATERIE DU PONT D'ARC) ou encore le 181 (Mathilde ANTOINE THANNER / Stéphanie MARSEAUT - Arnold Kontz Group).
L’équipage qui avait un peu détruit son train avant et son train arrière ne prend évidemment pas le départ ce matin. Son Toyota est encore à la mécanique, il rejoint le nouveau bivouac ce soir sur un plateau, tandis que ses Gazelles vont attendre dans une auberge que le bivouac soit prêt et leur véhicule aussi. Elles pourront reprendre la course, mais encore une fois, en hors-classement, c’est-à-dire sans enjeux sportifs. Il y a deux hors-classement, à ce jour : le 235 (Lorraine SOMMERFELD / Gillian LEMOS - driving.ca) et le 222 (Sophie RICHARD / Sarah ES SEDDIQI - Centre Cardiothoracique de Monaco)
C’est le 23 (Valerie WANNEZ / Emmanuelle GIRAUD BUSSAT - EBV FRANCE) . Hier, il avait raté sa seconde balise, celle du refueling. Ca n’aide pas à terminer une étape, surtout si on jardine comme un petit fou. Ce fut le cas, d’où panne d’essence, assistance mécanique, retour à pas d’heure… ca s’appelle une sale longue journée. On leur souhaite de s’éclater dans les dunes aujourd’hui.
L’équipage 311 (Christelle PERRIN / Lucie FAGEDET) vient de s’aligner sur le départ. Problème : un injecteur en vrac depuis la descente du bateau. D’où impossibilité, au bout d’un moment, de faire les dunes. La pièce a été commandée et elle sera changée ce soir, sur le bivouac. Comment faire pour ne pas être hors-classement ? Il suffit de prendre le départ, de rejoindre le bivouac situé à 30 km, prudemment par la route. Mais ca coûte cher : il prendra l’ensemble des pénalités des balises non validées de son parcours (le S) plus les kilomètres effectués jusqu’au prochain bivouac
Avec 5 balises pointées, sur 8, perdu dans une palmeraie avec une certain sentiment de ras-le-bol pendant un bon bout de temps, l’équipage 175 (Julia NOVAK BAUBRY / Sophie MERLET - JEANTET) est arrivé hier soir à minuit. Ce matin, il prend le départ seulement maintenant (il a jusqu’à midi) : il leur était nécessaire de zapper le réveil à 4 h pour récupérer un peu de sommeil avant les dunes. “On va prendre le parcours “bébé”, le plus facile. Autrement dit le Z, l’équivalent d’une piste bleue.
Jacques Chirac avait coutume de dire que “Les emmerdes arrivent toujours en escadrille”. Les erreurs de carré aussi, manifestement : le 310 (Sandrine MARTIAL / Isabelle FAUST - Les tourtons du Champsaur et Classic All Blacks) et le 223 (Christele PIRIOU / Delphine CHAVOT - IMASUD) prennent joyeusement la route en direction du sud. Tout faux comme le 136 (Ophélie ROUX / Maëva MARTIN) .
Depuis le bivouac, 90 % des équipages ont choisi de prendre au cap pour rejoindre la première balise dans les dunes. L’autre option consistait à prendre la piste puis la route, ce qui aurait coûté 5 petits km mais aurait permis d’éviter le passage pénible de l’oued Nejjakh. Il y a une petite piste qui rend sa traversée plus facile mais elle n’est pas mentionnée sur les cartes des Gazelles. Seul le 170 (Francine ABGRALL / Suzanne Wadsworth - Europ Assistance) l’a trouvée. Bien vu.
Ca n’est pas que sa trajectoire soit mauvaise. C’est simplement que l’équipage 136 (Ophélie ROUX / Maëva MARTIN) a posé son premier CP sur le mauvais carré. Il sait parfaitement où il va, persuadé qu’il est situé à la pointe sud de l’erg, en gros vers le CP 5. Lorsqu’il se rendra compte de son erreur, il aura pris une trentaine de km dans les roues bien inutiles. Il y a des jours comme ca…
Départ donné comme d’habitude à 6 h. Un peu particulier puisqu’il s’agit d’aller tâter de la dune et pas de la petite. Celles de Merzouga, les plus hautes du Maghreb. Pour le 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama) c’est presque comme une journée de bureau : l ‘ex championne olympique de ski est sur son terrain de prédilection. Pour les jeunes Gazelles, c’est moins évident, d’autant que les bruits de bivouac ont tendance à amplifier les galères. Donc, le départ ce matin,c’est entre boule au ventre et coups de klaxon excités.
11 équipages sont en train de redescendre vers le bivouac comme le 183 (Brigitte LAM / Marion MARTIN - AD EXPERT - Garage MICHAUD) , le 187 (Jennifer KALKA / Jessica AUBERT - VULPES ZERDA) ou encore le 212 (Cécile FOUILLAND / Florence RONGER - LA CLOISON AMOVIBLE). Ils devraient mettre une heure environ pour ceux les plus éloignés.Mais ca n’est pas le cas du 23 (Valerie WANNEZ / Emmanuelle GIRAUD BUSSAT - EBV FRANCE) , en panne d’essence qui rentrera beaucoup plus tard, le temps d’être ravitaillé par l’assistance mécanique.
La plupart des équipages ont soit franchi la ligne d’arrivée, soit se situent dans la zone sécurisée. Seul le 23 (Valerie WANNEZ / Emmanuelle GIRAUD BUSSAT - EBV FRANCE) qui a loupé la seconde balise et donc le refueling est toujours dans la zone comprise entre les balises 3 et 5. Pas prêt de rentrer tout comme le 239 (Marina GARCÍA-ESCÁMEZ / Hind TANGI - McAfee) qui s’est perdu toute la journée.
Dans les 20 premiers à l’issu de l’étape d’hier, le 104 (Betty SEJOURNE / Sophie GEORGER MENEREAU) a dû faire appel à l’assistance mécanique : il y a de la casse et sur le train avant et sur le train arrière. Les mécanos auront du boulot dessus cette nuit. En attendant, c’est 200 points de pénalités.
24 équipages sont rentrés au bivouac, parmi lesquels le 121 (Hanane AMRAOUI / Farah AMRAOUI) , le 103 (Sonia AUVITY / Caroline DESSEIGNE - SA AUVITY MERCEDES MOULINS) , le 24 (Peggy OLIVA / Isabelle SIBI - SSV RACING) , le 221 (Audrey ROUXEL / Charlotte BOMMELAER - IFRAC) , le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) , le 209 (Emilie BERGODAA / Leslie MESTRALLET - SYLVESTRE MATERIAUX) ;
Une vingtaine est à l’approche.
Certains équipages sont encore très éloignés, notammet le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE) dernier au classement des premières participations et qui n’a pas décollé de la zone des balises 3 et 4. Un gros problème de navigation.
Le 186 (Maeva Myriam PONET / Laura SENE - GUADELOUPE LA 1ERE) filait beaucoup trop à l’est, beaucoup trop près de l’Algérie. Il est prévenu par le PC course et prié de faire demi-tour, de reprendre ses coordonnées et de se diriger à l’ouest. Même opération pour le 111 (Catherine OSTERMANN / Sylvie ESPINASSON - Carbel Hydrocurage - Gravier TP) , mais sur un axe nord/sud.
Après avoir checké ses balises 1 et 2, l’équipage tournicote, visiblement perdu à la recherche de la troisième : il est dans le sable et manifestement, ne parvient pas à s’en sortir.
Dix équipages ont validé ‘avant dernière-balise, la 7, tandis que huit s’y dirigent.
Mésaventure lourde de conséquences pour nos infirmières monégasque. Un frein à main mal serré pendant une prise de cap, une pente, un oued… résultat : le triangle arraché et le radiateur arraché. Il est rapatrié au bivouac sur un plateau et les mécaniciens verront ce qu’il est possible de faire, pour lui permettre de poursuivre le rallye.
L’équipage 134 (Nadia LARBI / Isabelle ROUSSEAU) s’est trompé de carré sur sa carte : au lieu d’aller chercher sa 3ème balise au sud, elle file au nord. Le relief du Rharouchane, à son ouest, très reconnaissable devrait l’alerter puisqu’elle devrait l’avoir dans le dos, mais elle ne semble pas se rendre compte de son erreur.
Après avoir validé les checkpoints 2 et 3, l’équipage 105 (Mathilde HOREL / Astrid MEUNIER) décide de se diriger au sud, donc vers le bivouac.
Valérie et Emmanuelle, team 23 (Valerie WANNEZ / Emmanuelle GIRAUD BUSSAT - EBV FRANCE) ont raté la seconde balise et ont checké la troisième. Or c’est à la seconde qu’elles avaient le refueling.
L’équipage est en dehors de sa trajectoire, sur un terrain peu roulant.
A cause d’un problème de pont, le 174 (Sandrine PRONIER-CORDIER / Anne-Lucile DELAFOSSE - Mac Donald's Deauville) rentre au bivouac.
…ca roule tranquille : pas d’appels à l’assistance. Le 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) parti le plus tard ce matin pour cause de chargement de batterie n’a pas encore atteint sa première balise. Le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) , première hier au classement joue la sécurité : elle a pris la route pour rejoindre sa seconde balise contrairement au 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse) qui le talonne et semble pour le moment déterminé à combler l’écart de 2, 8 km de pénalités qui les sépare : elle a tracé plus court vers la seconde balise à travers un terrain plus cassant.
La grande majorité des équipages se situe autour des balises 3. Certains ont bien avancés et ont d’ores et déjà valisé leur 5ème balise comme le 141 (Collette LAPOINTE / Alexandrine BARBEAU-MATHIEU - Le Fabuleux) , et le 193 (Marie Guillet Wohnlich / Amanda IRELAND - Mécène privé) sur le parcours BCS. Ils sont 3 au 5AD, le 110 (Dounia BENNANI / Carole MARSAULT DELHAYE - MyOpla) , le 114 (Sonia BARDEN / Delphine VANMALDER - Team Asset Managment) et le 238 (Hélène GRAND'EURY / Charlotte ZUCCONI - VAL THORENS/VALTHOPARC) qui était 3ème au classement d’hier.
Les 102 (Elodie SERVIN / Claudia MARTIN) et 130 (Laurence MICHELET / Isabelle BURRI - PHENE IMPORTATION SA), respectivement premières et secondes du classement d’hier, avec un écart infime de 230 mètre à l’issue d’une étape de plus de 100 km joue des coudes. Il est clair que la compétition sera rude entre elles.
Et c’est le 122 (Samantha JACQUEMIN / Véronique MEUNIER - ORPEA GROUPE) qui la décroche aujourd’hui. Il est tanké entre sa balise 2 et 3.
La catégorie des véhicules électriques part à 9h30. Elle a un parcours spécifique. 4 sont au départ, à l’exception du 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) qui partira à 11h30, la charge de sa batterie étant en cours.
Le gros des équipages arrive à la seconde balise. Un flux fluide pour l’instant, sans alerte mécanique. Mais cette portion est constitué de pistes et de bitume. Donc difficile de se perdre ou de se tanker.
Nous venons d’écrire que le parcours jusqu’à la seconde balise ne présente aucunes difficultés. Néanmoins certains équipages se sont déjà trompés et ont tracé au nord plutôt qu’à l’ouest, sur le goudron : 186 (Maeva Myriam PONET / Laura SENE - GUADELOUPE LA 1ERE), le 235 (Lorraine SOMMERFELD / Gillian LEMOS - driving.ca) , le 205 (Catherine PLASSAIS / Karine MALHERBE - GROUPE SIMONNEAU), le 166 (Stephanie PIERI-CHESNAIS / Isabelle AVIS - TRANSAVIA) . Un surcroit de kilomètres qu’il aurait été facile d’éviter. La fatigue ?
Le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE) qui a passé la nuit dehors, se trouve actuellement à 10 min du bivouac. Il pourra prendra le départ de cette seconde étape largement avant 12h.
Après le top départ donné à 6 heures par Dominique Serra, le flux des équipages s’écoule en direction de la première balise. Aucune difficultés jusqu’à la seconde balise, une portion de route qui mène au plateau où les ennuis devraient commencer : les redoutables “choux-fleur”, des buissons aussi durs que la pierre, qui devraient donner du fil à retordre à tous les équipages.
…et la tempête, qui, une fois de plus, souffle sur la région d’Erfoud. Pas facile de se repérer. Le 106 (Céline ROGUÉ / Sandrine VERMEILLE - Association Nationale des Femmes de Militaires (ANFEM)) qui en a bien bavé cet après-midi remonte par un cordon de dunes, dans lequel il y a une piste. Le 180 (Dominique PARE / Christine PLOURDE - Club de golf de Montréal) aussi. Le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE) est en cours d’assistance mécanique. Il reste encore 14 équipages dehors qui devraient rallier le bivouac d’ici une heure.
Il reste encore une trentaine d’équipages sur le terrain, principalement aux alentours de la balise 6. Les plus éloignées se situent à 20 km du bivouac comme le 174 (Sandrine PRONIER-CORDIER / Anne-Lucile DELAFOSSE - Mac Donald's Deauville) , le 179 (Azizan POGET BELAIDI / Azucena CROLLA - Masson &Cie SA) , 186 (Maeva Myriam PONET / Laura SENE - GUADELOUPE LA 1ERE) , le 206 (Jennifer Royer / Elodie Campoy - MERCI à notre Famille) , 216 (Dounia AIT OUFFELLA / Caroline AROUS - Transports HM), le 136 (Ophélie ROUX / Maëva MARTIN) , le 103 (Sonia AUVITY / Caroline DESSEIGNE - SA AUVITY MERCEDES MOULINS) ou encore le 122 (Samantha JACQUEMIN / Véronique MEUNIER - ORPEA GROUPE).
L’équipage 106 (Céline ROGUÉ / Sandrine VERMEILLE - Association Nationale des Femmes de Militaires (ANFEM)) est complètement perdu. Alerte mécanique.
C’est le cas du team 105 (Mathilde HOREL / Astrid MEUNIER) planté sur une dune et qui n’ose plus bouger de peur de se tanker davantage. L’assistance mécanique l’a aidée à repartir.
On prend les mêmes chiffres et on les écrit à l’envers et c’est pareil : le 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) vient lui aussi de faire appel à l’assistance mécanique : une équipe est en route.
Cela fait 11 heures que les Gazelles sont sur le terrain. Elles commencent à converger vers le bivouac. Moins d’arrivées au compte-goutte et plus d’animation sur la ligne ! Le 208 (Brigitte SOBANSKI-JOYEUX / Patricia CAPDEVIELLE - SOPRA STERIA AEROLINE), un habitué du rallye avec lequel il faudra compter dans le top ten, le 151 (Anne WITTORSKI / Marie CHAMPAGNON - Groupe JENOME), le 100 (Carole GAUTRON / Myriam MECHRAOUI - EXOTEC Dentaire), tandem de chirurgienne-dentiste et d’orthodontiste, le 193 (Marie Guillet Wohnlich / Amanda IRELAND - Mécène privé), équipage suisse, le 149 (Keanna ERICKSON-CHANG / Claudia BARBERA-PULLEN), pilotes de rallye américaines, le 127 (Catherine ZAKEL / Nell BONNET), le 171 (Bernadette TAVARES / Julie CERISEL - GARAGE TAVARES), infirmière et puéricultrice… Encore une bonne vingtaine d’équipage a validé le CP 7 et se dirige vers le bivouac.
Une petit déport de cap pour rejoindre la 5ème balise, quelques broutilles ici ou là… Rien de tout cela n’invalide l’excellente performance du 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves). Un parcours quasi au cordeau. Il a quitté sa 6ème balise et remonte au nord pour gagner la 7ème.
Une vingtaine d’équipages a rendu sa feuille de route et mené son véhicule à la mécanique. Parmi eux, le 146 (Caroline ZOSSO / Peggy VOGEL - ZZKUSTOM), le 110 (Dounia BENNANI / Carole MARSAULT DELHAYE - MyOpla), le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré), le 164 (Grazia BLASCO / Evelyne COELHO - TRANSAVIA). Une trentaine d’équipages se trouve entre la balise 5 et la 6, tandis que les plus en arrière de la course se situent entre les balises 3 et 4.
…qui a un problème de durite. Il est en cours d’assistance mécanique.
C’était le défi du jour pour le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) qui a rallié le bivouac directement de Tanger ce matin : valider la première balise avant 13 h. Malheureusement, le terrain en a décidé autrement. Il n’arrivera pas dans les temps : au lieu de jouer la facilité par la piste, il a préféré tirer au cap à travers une langue de sable mais il s’est tanké 5 fois. Beaucoup de pénalités d’entrée de jeu, donc
Depuis ce matin, l’équipage 164 (Grazia BLASCO / Evelyne COELHO - TRANSAVIA) tourne autour de sa première balise. Il passera même à 250 mètres, sans l’aperçevoir. A 13 h, cette première balise a fermé et les Gazelles n’ont eu d’autres choix que de rentrer au bivouac. Mais l’optimisme reste de mise. Ca ne pourra qu’être mieux demain. Le 235 (Lorraine SOMMERFELD / Gillian LEMOS - driving.ca) arrive un quart d’heure après, avec les 2 premières balises à son actif.
Le gros des équipages se situe entre les balises 3 et 4. Les plus avancés comme le 246 (Carole MONTILLET / Sylvie GODEAU GELLIE - Vakkorama) et le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) ont validé leur 5 ème passage, au terme d’un tracé parfait pour la première et finement joué pour les e-gazelles.
Jusqu’à présent, les interventions mécaniques, principalement des détankages se sont limités à 5. Le 225 (Nadege GIRARDOT / Delphine BIROLINI - Groupe NEDEY Automobiles) vient d’être sorti d’affaires.
Rien d’étonnant lorsque l’on examine les tracés du 238 (Hélène GRAND'EURY / Charlotte ZUCCONI - VAL THORENS/VALTHOPARC) ou du 202 (Jeanette JAMES / Emmanuelle TARQUINI DOS SANTOS - Bumper Off Road Jeep) : des trajectoires qui tirent droit au cap. Impeccable. Idem pour le 153 (Fabienne GALIDIE / Tania LIO-MARTINEZ - MM-EVENTS Sàrl) qui exécute un magnifique parcours également. La navigation et le pilotage, ca ne s’improvise décidément pas.
Curieux parcours que celui de l’équipage 244 (Houda KHALOUFI / Nadia ATLASSI - Musée National Marocain Des Automobiles) qui n’obéit à aucune logique. Complètement perdu et ardu pour lui de se retrouver, apparemment. Aucune balise validée pour le moment.
Le 156 (Patricia VILLARME / Muriel LE BRIS - MARAIS CAFE) a effectué un bon bout de jardinage dès le départ de l’étape. Il vient de rentrer au bivouac bredouille. Mais repart, on l’espère, sur de meilleures bases d’orientation.
Les équipages les plus avancés pointent actuellement leurs CP 3. Ils sont une bonne vingtaine. Entre le CP1 et 2, on trouve aussi une vingtaine de véhicules. Mais le gros du contingent se situe à l’arrière du CP 2.
C’est un passage un peu compliqué de dunettes dans l’erg Moulay Amar, entre les CP1 et 2, sauf à trouver la piste qui le traverse. Certains équipages sont à la peine, comme le 227 (Anne BATTINI / Myriam BOUKORRAS), mais aussi le 135 (Lucile CAPRON HAUDIQUER / Sophie DUVAL DUSSAUX - LDA) qui vient de faire appel à l’assistance mécanique pour être détanké
Le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) vient d’arriver sur le bivouac après ses mésaventures : un joint de culasse à remplacer dès Tanger. Fatigué mais heureux de prendre le départ avant midi. Au delà, il aurait pu participé mais hors-classement. Il lui reste 2 heures pour faire le plein, préparer la voiture, ses cartes et rejoindre le CP 1, lequel est obligatoire puisque c’est ici que le road book de l’étape est remis. Faisable mais tendu.
Pas d’erreurs de cap, une progression sûre et régulière (1er CP validé à 6h55, le 2nd à 7h55)…la journée commence bien pour le 242 (Elodie BAUDIN / Julie KOHLMANN - Bee-Bee Automotive) qui fait un choix très judicieux pour atteindre sa troisième balise, dont il est distant actuellement d’environ 9 km.
La navigation se montre rétive, parfois. Une erreur d’inattention et voilà qu’on se perd vite. C’est le cas du 244 (Houda KHALOUFI / Nadia ATLASSI - Musée National Marocain Des Automobiles) qui s’est trompé de parcours d’entrée de jeu. La logique aurait voulu qu’arrivé à la mauvaise balise, dont il a les coordonnées, il retire un cap en direction de la balise de son parcours. Mais non. Il persiste. En attendant, c’est jardinage.
La majorité des équipages se concentre entre les balises 1 et 2 des différents parcours. 4 véhicules sont encore entre l’oued Nejjak et le CP 1. L’avant de la course est à l’approche des CP 2. En catégorie crossover, le 311 (Christelle PERRIN / Lucie FAGEDET) et le 313 (Solen KERLEROUX / Carine POISSON - RUN FUN / MTECH) viennent de checker leur 2ème balise.
C’est la question que l’on peut se poser, avec le 117 (Wanda MELIN / Nathalie ANDRIANASOLO - Centres E. LECLERC) qui s’est engagé dans les cordons de sables entourant les célèbres dunes de Merzouga. C’est prématuré ! Erreur de navigation, donc, probablement de carré sur la carte. Il a raté son CP 1 à 400 mètres près et a tracé bille en tête vers les dunes. Pas mal de kilomètres en plus au compteur.
Par les températures plus que fraîches, pelleter pourrait réchauffer les Gazelles. Le 232 (Adeline BOURNISIEN / Anna LE REST - VINCI Facilities) a fini néanmoins par choisir l’appel à l’assistance mécanique suite à un tankage. 200 points de pénalités pour l’équipage francilien.
Pour le moment, le 500 (Elisabeth ROUX / Alexandra ROZLOZNY - ALTIMA PAR MAIF) est en route vers le CP 1. D’ores et déjà, pour rejoindre cette première balise, deux stratégies se dessinent : celle du 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) qui joue la prudence en suivant la route jusqu’aux travaux de Dar kaoua pour rejoindre la grande piste qui pique au sud vers le CP 1. C’est payant en temps et cela épargne la monture. Le 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse) a suivi aussi la route mais à obliqué plus tôt pour moins se déporter : mais elle est sur un terrain sableux. A voir comment elle s’en sortira. Quant à l’équipage 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France), elle est partie du bivouac il y a peu, après des réglages mécaniques.
Les Gazelles progressent régulièrement. Le 143 (Leila MASSON / Monica OBERLE - Programme Alimentaire Mondial), le 171 (Bernadette TAVARES / Julie CERISEL - GARAGE TAVARES), le 187 (Jennifer KALKA / Jessica AUBERT - VULPES ZERDA), le 242 (Elodie BAUDIN / Julie KOHLMANN - Bee-Bee Automotive) sont à la première balise de leur parcours D. Au total, une vingtaine d’équipages se dirigent vers le CP suivant.
Plus des deux tiers des équipages se dirigent vers la première balise de leurs parcours respectifs. En première ligne, ce matin,les mieux placées du prologue, comme le 238 (Hélène GRAND'EURY / Charlotte ZUCCONI - VAL THORENS/VALTHOPARC), deux fois sur la seconde marche du podium à Essaouira, qui a pris la tête de l’étape d’hier.
A 6 heures pile, les Gazelles se sont élancées après le coup de drapeau de Monsieur Oussama Errafrafri, le responsable “grands comptes” du fournisseur officiel d’essence du Rallye. Les équipages ont une étape de 117 km idéal et 7 balises à valider aujourd’hui pour une durée estimée de 8h45 de pilotage. Durée qui, au vu du déroulé du prologue, hier, risque d’être beaucoup plus longue.
Il reste encore un équipage dehors à part le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) qui n’arrivera que demain. Mais le 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) puisque c’est de lui qu’il s’agit est accompagné par l’assistance mécanique. Il se trouve à une petite demi-heure du bivouac, soit une douzaine de km par la piste. Il aurait un problème de biellette de direction.
Le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) est encore sur la route pour le bivouac, après sa réparation à Tanger. Mais l’organisation a misé sur la prudence, en lui conseillant de ne pas passer le col verglacé d’Asrou en fin d’après-midi. Il pourra faire partie du classement s’il parvient à rejoindre le bivouac avant midi, pour prendre le départ de la première étape.
Il reste encore 47 équipages en dehors du bivouac. Le 26 (Amélie DELACHESNAIS / Emilie CAZAL), le seul équipage catégorie quad qui manque ce soir à l’appel a demandé aussi de l’aide.
Le 215 (Christine BOUVEROT-REYMOND / Emma GALPIN - Allians Taxi) vient de se poser sur un rocher. L’assistance mécanique est en route, tout comme pour le 141 (Collette LAPOINTE / Alexandrine BARBEAU-MATHIEU - Le Fabuleux) qui se trouve à 5 km du bivouac. Les demandes d’interventions se multiplient avec la nuit.
Le 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse), les médecins franco-suisse ont un souci avec leur crochet d’attelage, ce qui rend leurs détankages compliqués pour l’équipe d’assistance. Il se trouve à 8 km au nord-est du bivouac.
Et la nuit tombe. Pour certaines gazelles, la journée fut rude comme la pilote du 131 (Sandrine LANG / Susanne RIEL - EST ENTRETIEN ETANCHEITE), “J’ai eu peur de tout, c’était dur aujourd’hui”.
Environ 70 équipages sont rentrés. Une bonne trentaine, comme le 177 (Valérie KELLER / Virginie SIRAUD - AC-Environnement Diagnostic Immobilier), le 199 (Clotilde VIET / Alexia NEVEU - leboncoin), le 107 (Stéphanie PERUSSE / Anne-Marie BORG - Bleu Blanc Rouge communication), le 145 (Sophie CHALLET / Delphine POHARDY), le 129 (Sara BENAZOUZ / Sara EL AZZAOUI - Al Ajial Holding), le 209 (Emilie BERGODAA / Leslie MESTRALLET - SYLVESTRE MATERIAUX), le 172 (Martine DUPESSEY / Carole DUPESSEY - Dupessey & Co), le 235 (Lorraine SOMMERFELD / Gillian LEMOS - driving.ca) convergent actuellement vers le bivouac.
On dénombre actuellement 8 demandes d’assistance mécanique depuis le début du prologue, des détankages uniquement.
La durée de l’étape du jour était estimée à un peu moins de trois heures. Mais peu de concurrentes ont rallié le bivouac. Seul l’équipage 22 (Tracy MORANDIN / Valérie ROCHE - MORANDIN Yves) a validé ses 3 balises et peu profiter d’une douche avant l’arrivée des autres. Le 20 (Marie CRETIEN DESPAGNE / Céline AUGUGLIARO - DIEDIS) se trouve dans le sable, à 1 km du bivouac. Chez les crossover, le 311 (Christelle PERRIN / Lucie FAGEDET) est à l’approche, au terme d’un parcours plutôt réussi, pour une première participation.
Le gros des équipages se trouve aux alentours du CP2
Ce n’est pas le 237 (Marie-laure PONDEVY / Nathalie CASANOVA - FEC FRANCE) qui prétendra le contraire. C’est dur pour ces gazelles qui en sont à leur première participation, aujourd’hui : grosse erreur de cap depuis le bivouac, jardinage…elles cherchent encore leur première balise.
Deux options se sont dessinées, tandis que le 504 (Kiera CHAPLIN / Jazmin GRIMALDI - Saint Honoré) est déjà à l’approche de sa 3ème balise, après une erreur d’appréciation mais au terme d’un tracé propre. Certaines e-gazelles ont choisi de tirer au maximum au cap quitte à passer le sable, un pari risqué. C’est le cas de 501 (Valerie ROMANN / Carine DECRAENE - ACER France) et 500 (Elisabeth ROUX / Alexandra ROZLOZNY - ALTIMA PAR MAIF). Le 502 (Mélanie MOR / Delphine MIQUEL - ENEDIS) et 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse) se sont légèrement rallongés mais ont pris la piste. Ils vont chercher leur avant-dernière balise, la 3ème.
Le 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse) commet une lourde erreur d’appréciation : il n’est pas sur son parcours G. Un grand classique. Rien ne ressemble plus à une balise qu’une autre balise ! Le 503 (Natacha BORDRY / Clothilde HAMION - Crédit Suisse) vient de faire appel à l’assistance mécanique, ce qui est l’occasion de faire un petit point sur le règlement sportif : aujourd’hui, les pénalités engendrées par ce type d’appel équivalent à 200 points soit 200 km de plus par rapport au kilométrage idéal. Elles ne comptent pas aujourd’hui pour le classement qui commence demain. Mais de manière indirecte, elles pèsent tout de même sur la course : les concurrentes concernées partiront les dernières, donc avec un handicap de temps d’une heure pour e déroulé de l’épreuve de demain.
L’équipage 133 (Julie Oudina Blaise / Meredith Grosset - Normandie Chauffage) vient de faire appel à l’assistance mécanique à 1,5 km au nord-est du bivouac. Il est effectivement au milieu d’un petit cordon de sable. Le 182 (Alexandrine ANDRE / Amandine VIROULAUD - Beam Suntory) a lui aussi appuyé sur le bouton vert tout comme le 172 (Martine DUPESSEY / Carole DUPESSEY - Dupessey & Co).
Sur la ligne de départ, l’ambiance est toujours à la fête mais aussi aux grands questionnements existentiels : “Ou vais-je ?” “Dans quel état vais-je errer ?” Rien que de plus normal : le prologue est justement conçu pour servir d’entraînement. Un petit parcours de 44 km pour 3 heures d’exercice grandeur nature, dont le résultat ne comptera pas au classement. Ce dernier s’ouvre demain. D’ores et déjà, le 162 (Nathalie Chassot / Marie-Pascale Quirin - Formule 4 Garage Team) et le 158 (Gazelle Gazelle / Chloé JARAS - ASSYSTEM France) sont en train de se faire dépanner sur le trajet jusqu’au rallye. Ils arriveront cette nuit et devront donc se lancer directement sur l’étape une. La conséquence ? Ils seront placés les derniers sur la ligne de départ demain, ce qui grignotera un peu leur timing pour valider toutes les balises. Si le prologue n’impacte pas le classement, il a des conséquences sur la grille de départ. Les meilleures d’aujourd’hui partiront les premières demain.
Les derniers équipages, comme le 222 (Sophie RICHARD / Sarah ES SEDDIQI - Centre Cardiothoracique de Monaco) viennent à leur tour de franchir la ligne de départ. Entre les premières parties et les dernières, il s’est écoulé environ une heure : le temps nécessaire pour gérer un flux de 163 équipages. Toute en blondeur et en sourires, sa pilote affiche un mélange de joie et d’appréhension touchant. Dans un petit haussement d’épaules presque gêné, elle se dit “scolaire”. “On va faire tout comme on nous a dit de faire au stage de navigation. En espérant que ca fonctionne”. Le prologue est parfait pour une auto-évaluation. C’est ce que répètent les organisateurs aux équipages les plus inquiets comme le 194 (Celine LEROUX / Maud RAGON - NANT'ESCAPE) dont c’est aussi la première fois. Entre l’arrivée au bivouac, le fait de s’y repérer, les formalités de course et ce qu’ ils devront encore faire ce soir comme rendre leurs téléphones (bye bye les amis et la famille !) amener le véhicule à la mécanique et au parc fermé, préparer la première nuit sous la tente, il y a beaucoup a intégrer en peu de temps.
Ce sont les ultimes réglages, pour les Gazelles comme pour les organisateurs. Liaisons radio ? Ok Vérification de la bonne implantation des balises sur le parcours du jour ? OK ! Derniers stickages ? OK ! Check des iritracks ? OK ! Côté Gazelles, c’est le moment de s’aperçevoir qu’il manque un compas ou une boussole. Les détails et les problèmes à régler en coulisses sont innombrables. Dans le désert, rien n’est jamais simple. Mais le merveilleux de l’histoire, c’est qu’à l’heure pile du départ, tout fonctionnera, grâce aux compétences des quelques 300 organisateurs, rôdés à l’exercice… Et chaque étape présentera son lot d’impondérables à gérer ou à anticiper : les Gazelles, elles, ne s’aperçevront de rien : elles auront déjà fort à faire avec leurs propres difficultés de navigation !
23 équipages sont en cours de vérifications à l’hôtel Xaluca d’Erfoud.
Le 1er épisode de la GazellesTV 2018 est en ligne : vérifications France
Le départ, donné à 15h00 précise, s’est terminé vers 15h30. Pour les Gazelles, maintenant, direction Sète pour prendre le bateau !
La pluie s’est invitée au village départ. Première conséquence : la remise de dons a été avancée pour permettre aux Gazelles de ne pas prendre la pluie. Courage !
Retrouvez ici la sélection des photos des vérifications administratives, techniques et médicales au Stade Allianz Riviera de Nice.
La salle de presse de l’OGC Nice est, pour l’occasion, reconvertie en salle de réunion pour le grand rendez-vous de cette fin de journée : le Briefing Sportif France du 28ème Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc.
Près de 150 femmes assistent à une Réunion d’Informations exceptionnelle, à l’Allianz Riviera. Le but de cette réunion ? Donner les clés à ces candidates pour participer en Mars 2019 à la 29ème édition du plus célèbre rallye-raid féminin.
La plupart des équipages a terminé et est paré pour la suite… Le dernier groupe, arrivé à 12h15, est en plein milieu de ses vérifications. Prochain rendez-vous, et de taille, le Briefing Sportif, à 17h30.
Le 2ème groupe de Gazelles est arrivé au Stade Allianz Riviera. Comme pour les Gazelles de 7h20, elles sont attendues au briefing avant de passer aux différents ateliers !
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