Cette drôlesse de plante qui ressemble à un gros choux fleur vert et gris qui en plus de ne pas être comestible est aussi dure que de la pierre. Il faudra savoir les éviter sinon le rappel à l’ordre sera immédiat. En plus de cela la zone est ravinée d’oueds plus ou moins profonds, plus ou moins franchissables. De mémoire de reconnaissance terrain, il nous est déjà arrivé de suivre un oued pendant plus de 2 kilomètres avant de pouvoir en sortir !
La pilote devra batailler, poser sa roue où il faut, mettre le coup de gaz opportun … Mais si seulement il n’y avait que cela.
Car sur cette zone, en plus des difficultés du terrain, la navigation doit être sans faille. Il y a peu de reliefs marqués et souvent ils sont trop loin pour ne pas être masqués par les brumes de chaleur. Ainsi les repères sont quelque fois inexistants et le plus souvent incertains.
Après cette longue étape, la nuit au bivouac sera la bienvenue surtout que demain les pelles seront à coup sûr en action … Mais ça c’est demain !