Dès le premier jour les difficultés sont bien là. Il va falloir naviguer avec beaucoup de finesse, ne pas se précipiter et choisir son parcours à bon escient. En effet retour dans “l’enfer des Gazelles” pour ce début d’étape déjà affronter dans un sens hier. Et n’allez pas croire que pratiquer du coup la zone le lendemain dans l’autre sens sera plus simple. Pas sûr d’ailleurs qu’elles ne se rappellent la moindre vallée ou du moindre relief franchi la veille !
A partir du CP4, ce sera plus facile. Si les plaines vont s’étendre au-delà du regard, les caps vont grandir et il faudra espérer que le vent ne sera pas de la partie pour masquer les reliefs qui serviront de “phare” aux Gazelles.
Le soir ce sera partage, amitiés et calme sous le ciel étoilé.
Les feux de camp improvisés seront surement légions et loin du tumulte du bivouac, le sommeil devrait être profond.
Seconde journée, cette fois ce sont les plaines sablonneuses de l’Oued Bou Haiara qui s’offre aux compétitrices. Du sable il y en aura, pas aussi majestueux que lors de l’étape de l’Erg Chebbi certes mais pas forcément moins “fourbe”… Il faudra là aussi bien choisir sa trace et que la confiance entre navigatrice et pilote soit totale. Mais quel paysage. Ces reliefs tantôt noirs, tantôt marron. Ce sable jaune ou rose selon. Une féerie de couleurs et de sensation de réelle solitude … ici la première route est à plus de 50 kilomètres !
Les retours au bivouac devraient être une bénédiction pour beaucoup… mais devraient s’étaler jusque tard dans la nuit. Les voitures pourront rejoindre leur atelier mécanique respectif pour se refaire une “santé”.
Le temps s’accélère et le classement devrait prendre forme à l’arrivée de cette première étape marathon. Il serait sans doute présomptueux de dire que le podium est déjà figé, par contre il serait prudent de ne pas oublier qu’il peut se perdre rapidement … très rapidement.
Demain ce sera encore marathon !